Cette page vous présente quelques uns des animaux que vous pourrez apercevoir pendant vos randonnées. | |||||
Les photos de cette page ne sont pas libres de droit, elles sont signées Jean-Luc L'Hotellier que je remercie vivement, et dont voici le site perso sur lequel vous pourrez admirer beaucoup d'autres photos. |
|||||
|
|||||
Le bouquetin des Alpes mesure entre 65 et 105cm de hauteur au garrot, change de couleur selon la saison en passant du brun roussâtre au gris brunâtre, et s'associe en groupes de célibataires et en troupeaux de dix à vingt femelles. Les troupeaux de mâles et de femelles ne se rejoignent qu'en période d'accouplement.
L'été,
le bouquetin aime à s'installer vers les 2500 à 3000 m. C'est à l'heure
du repas le soir et le matin qu'il descend dans les pâturages vers 2000
m. Photo Jean-Luc L'Hotellier |
|
||||
Le bouquetin est un animal placide, sa distance d'approche se situe entre 10 et 20 mètres, il se contente de s'éloigner tranquillement si vous poursuivez votre approche. Ce caractère confiant vient sans doute de ses origines semi-domestiques, en effet, les bouquetins peuplant actuellement les Alpes sont issus du parc national du Grand Paradis situé en Italie, le seul endroit où il restait des bouquetins au siècle dernier. Leur réintroduction a nécessité un passage dans des parcs animaliers afin de permettre une reproduction hors d'atteinte des prédateurs éventuels. |
|||||
|
|||||
Femelle chamois et son éterlou |
Le chamois des Alpes est un adepte des rochers, de silhouette élancée, sa robustesse et sa vigueur lui permettent de vivre en haute altitude jusqu'à 3000 m, recherchant des horizons panoramiques dégagés. Le chamois des Alpes est un ruminant appartenant à la sous-famille des Antilopes, ses membres sont très musclés, il a de longues pattes postérieures qui lui permettent de bondir sans effort 4 à 5 mètres de hauteur et franchir des crevasses de 7 à 12 m. Elles sont coudées, constituées de cartilages absorbant le choc à la réception et 8 m. de chute libre ne lui font pas peur. Longueur du corps : 1m20, hauteur au garrot : 75-85 cm, poids : 40-60 kg pour le mâle, 30-40 kg pour la femelle, le chamois à une espérance de vie de 15-25 ans.
Photo Jean-Luc L'Hotellier |
||||
Ses pieds sont souples et dotés de longs sabots durs et tranchants, bordés de plis spongieux épousant bien les aspérités du sol. En forme de pince coupante, elles sont mobiles et une membrane limite leur écartement jouant ainsi le rôle d'une raquette, pour l'empêcher de s'enfoncer dans la neige. Des ergots placés derrière ses sabots lui servent de frein lorsqu'il se trouve engagé dans une descente vertigineuse à 60°. Le chamois est un herbivore de type grappilleur et non pas un tondeur, c'est à dire qu'il ne broute que la partie la plus succulente de la plante. C'est un animal très farouche, qui n'hésite jamais à prendre la fuite dès que se profile une silhouette insolite. L'observation et l'approche d'une harde sont difficiles, et il faut user de ruse et s'orienter contre le vent, tout en évitant de faire le moindre bruit. Dés qu'un chamois a repéré un inconnu, il émet un coup de sifflet, qui est en réalité un cri aigu, pour alerter ses congénères. |
|||||
|
|||||
De la famille des corvidés, le chocard, roi des acrobates, utilise tous les courants thermiques ascendants qui remontent le long de pentes pour voyager. Il peut ainsi rester très longtemps en vol arpentant son territoire à la recherche d'un butin laissé par un promeneur. Le chocard tient en effet le rôle d'éboueur des montagnes en récupérant les couennes de jambons et autres croûtes de fromage laissées par les randonneurs, mais il ne touche ni aux peaux d'orange, ni aux boîtes de pâté... à bon entendeur… Facétieux et grégaire, il vit en bande d'une trentaine d'individus dans les Alpes, les Pyrénées et en Corse. On reconnaît le chocard à son bec jaune, sa longue queue digitée, son plumage noir sans reflet, ses ailes larges et digitées et son vol acrobatique. Son vol plané lui permet d'atteindre des altitudes records puisqu'il a été observé des chocards jusqu'à 6200 m d'altitude. |
Photo Jean-Luc L'Hotellier |
||||
D'une longueur de 38 cm, pour une envergure d'environ 65 cm, le chocard vit en haute montagne où il se reproduit jusqu'à 3800 m d'altitude. En Hiver, il descend régulièrement s'alimenter dans les plaines. L'été, il se nourrit d'insectes, de graines diverses et de fruits. |
|||||
|
|||||
Photo Jean-Luc L'Hotellier |
La marmotte des Alpes est un rongeur, d'environ 70 cm que l'on rencontre, en assez grand nombre l'été, à des altitudes variant entre 1200 m et 2700 m, sur les versants ensoleillés des alpages le plus souvent. La marmotte est herbivore, elle mange donc de l'herbe mais aussi, de temps à autre, des écorces, des baies, de jeunes pousses de mélèze ou plus rarement des insectes. Elle ingurgite, pendant l'été, 400 grammes de nourriture par jour. Cette boulimie lui permet de constituer les réserves de graisse, indispensables pour survivre aux 6 mois d'hibernation qu'elle pratique en hiver. La marmotte ne boit pas. Elle mange donc plutôt le matin et le soir afin de profiter de la rosée qui perle sur les plantes. Si autrefois, l'homme l'a chassée pour sa viande, sa graisse et sa peau, c'est surtout l'aigle qui est, aujourd'hui, son plus grand prédateur. Les marmottes représentent, en effet, jusqu'à 90% des proies capturées par ce rapace. |
||||
Les outils dont dispose la marmotte pour échapper à ses prédateurs sont avant tout sa vue qui couvre un champ de 300 °, il est donc très difficile de la surprendre. Son odorat, ainsi que son ouïe, qui sont très performants. A la moindre alerte, la marmotte siffle à plusieurs reprises. S'il n'y a qu'un coup de sifflet (long en général), c'est qu'il y a danger immédiat. Il faut alors fuir au plus vite et rentrer dans le terrier le plus proche. |
|||||
|
|||||
Aussi
appelé perdrix des neiges, le lagopède fait partie des gallinacés, l'été
son plumage est brun roux, l'hiver il est blanc. Le lagopède est le montagnard par excellence, il occupe en permanence la partie haute de la montagne, quelle que soit la saison. Il a développé des adaptations remarquables au milieu, en particuliers un système digestif qui lui permet de digérer la cellulose. La totalité de ses pattes est recouverte de plumes, ce qui constitue une très bonne protection contre le froid, et fait aussi office de raquettes à neige. La plus grande originalité est certainement son changement de couleur au fil des saisons, le faisant passer inaperçu dans la majorité des cas. Il sert de proie à bon nombre de prédateurs comme l'aigle, le renard et l'hermine. Contrairement à son cousin le grand tétras, le lagopède est monogame. |
Photo Jean-Luc L'Hotellier |
||||
La rencontre avec ce magnifique oiseau est toujours un grand moment de bonheur, peut être parce que nous reconnaissons en lui des qualités uniques d'adaptations à la haute montagne. |
|||||